Depuis le début du confinement, le marché immobilier redémarre de manière significative. Cependant, le niveau des taux d’usure (taux maximum possibles) pénalise les emprunteurs les plus fragiles. De plus, depuis le début de l’année, le Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) a demandé aux banques une plus grande précaution dans les critères de recevabilité des dossiers (taux d’endettement, durée …) qui pénalise également les investisseurs .
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L’impact de la crise sanitaire
Nous constatons donc déjà un recul de certains établissement sur des dossiers octroyés sans souci en 2019.
Une reprise du marché incontestable, mais dépendante des conditions d’octroi de prêt.
Les nouvelles demandes de financements sont cependant toujours aussi nombreuses qu’avant le confinement. Certains ont repris leurs projets mis en suspens pendant le confinement et d’autres ont encore plus la volonté d’investir qu’avant.
Cependant, ces demandes restent conditionnées aux conditions d’octroi bancaire, et le constat depuis début mai tend vers une augmentation des refus de prêts.
Les recommandations du Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) sur la notion d’apport, de taux d’endettement et de durée a une conséquence directe sur les profils investisseurs qui sont déjà endettés sur leur résidence principale. Le nouveau projet devient alors plus difficile à faire passer en taux d’endettement par exemple, d’où une augmentation de refus sur ce type de dossier.
Et concernant l’évolution des taux ?
Pas de souci à se faire pour les emprunteurs en place : ceux-ci ayant emprunté sur des taux fixes, pas de changement pour eux.
Pour les nouveaux clients, les conditions restent tout de même exceptionnelles, même si en légère hausse. Les taux restent toujours sous la barre des 2% et la hausse se fait plus ressentir sur les dossiers de qualité qui étaient sous des seuils de 1% et passent à ce jour entre 1,10% et 1,30% environ.
Il est difficile à ce jour de savoir comment les marchés financiers vont réagir compte tenu de la situation de crise économique mondiale. Les états se sont endettés, ce qui généralement a un impact sur l’augmentation des taux de crédits immobiliers. De plus, le risque client est accentué par les effets de tension de certaines entreprises à l’avenir incertain ou à l’impact des mesures de chômage partiel encore en cours.
Ce risque a un prix que les banques répercute sur leur marge d’où un impact direct sur le taux final mais le coût de l’argent pour celles-ci restant très bas, les taux restent maîtrisés et l’investissement immobilier toujours très pertinent.